lundi 9 novembre 2015

Les 2 infos du jour...

Pour faire vite :

... pour celles et ceux qui se demandent encore : "Ouba, ouba" est l'interjection de mon copain le Marsupilami ! (ami jaune à grande queue !!! <= je précise afin que les mauvais esprits puissent revenir dans le droit chemin !)

... et pour montrer qu'il n'y a vraiment pas de quoi paniquer quand on est aux urgences : en fait, en plus de mon début d'infection, j'avais une belle brûlure tout autour de ma plaie, sûrement due à une réaction à un des produits que j'appliquais : le gel des poches de froid, l'équivalent de la bétadine ou les quelques gouttes d'huile essentielle... Ou ???... ou un peu des trois !
C'est difficile à détecter puisque ma tante a mis quand même au moins trois secondes en voyant la plaie !
Et ça se soigne difficilement : en mettant un truc très rare : le tulle gras...
C'est pourquoi aux urgences : aucune des 4 personnes qui m'ont osculté ne l'a vu ni n'a prescrit le nécessaire pour le soigner : en fait, ce qu'on m'a mis : une " compresse hémostatique", est quasi le contraire : puisque c'est sec et que ça colle à la peau (comme vous le savez : peau qui lors d'une brûlure a bien besoin de ça car elle n'est pas du tout fragilisée !!!)...

Donc, la prochaine fois que j'ai un truc : s'il y a un endroit où je peux éviter d'aller : c'est les urgences de Mondor !!!

AU SECOURS !!!
(Sans rire : c'est vraiment à pleurer !!! <= et pour moi, ne pas pouvoir défendre le service public, c'est vraiment dur ! Mais franchement, c'est de pire en pire ! <= Et pour vous épargner, je n'enchaîne pas sur la réforme du collège...)

samedi 7 novembre 2015

Créteil City Plage !

Bon, après Kourou, fallait bien !
...
... bien quoi ?
...
tester !
...
Tester quoi ?
...
Les urgences de l'hexagone !
...
Lol

Ben, oui, après une petite visite chez le chirurgien lundi 02/11, qui s'est bien passée (nouvelle radio, propos et diagnostic rassurants : mes os se sont redressé à peu près et sont en cours de consolidation <= mais je n'ai pas encore le droit de reposer le pied par terre : deux semaines à attendre encore), je être revenu chez moi.

Mais, le môssieur avait touché à un point pas complètement fermé et m'avait ôté mon pansement... le retour = en métro et RER...
... or, deux jours après, une petite infection de ma cicatrice apparaît...

Est-ce dû à ça ???
Aucune idée. Mais au bout de trois/quatre jours, après avoir appelé un ami infirmier, avoir sollicité ma coloc. et ses produits miracles (huile de The tree pour celles et ceux que ça intéresse), ça ne suffisait pas : des suintements importants, des rougeurs voire d'autres couleurs moins sympas, de la chaleur.

N'ayant pas de médecin de référence, j'ai attendu... puis coincé, ai dû aller aux urgences...
... de Créteil donc !
(à Mondor, un des gros hôpitaux de la région parisienne, sensé être au top !)

J'arrive, m'"inscris" (carte vitale, etc.) puis suis admis dans le hall (<= il y a un sas pour éviter les oufs, alcoolos, jeunes débiles, etc. ! <= et il vaut mieux ! <= violences fréquentes...).

Me voilà assis sur une pauv' chaise avec d'autres patients qui comme moi, ne pissent pas le sang mais ne respirent pas non plus la "joie de vivre" ! lol
...
1H
...
2H
...
3H
...
(oui, vous commencez à connaître la chanson ! Lol)

Un premier jeune homme (infirmier ?) me reçoit dans un box. Il voit le suintement et me demande si j'ai mis un produit. Je lui dis non. Il insiste, je lui parle alors de l'huile essentielle (dont on ne met que quelques gouttes) et hop : "Ah mais non, ça faut pas !"
(entre nous : il confondait le suintement avec une crème !!! Au top le gars !)
Moi : "Euh... mais vous ne connaissez pas !!! et sérieusement, ça a plutôt été efficace ! "
"Oui, mais faut pas !"
Ah, j'aime ces jugements à l'emporte pièce hyper scientifiques et montrant une grande intelligence... ce qui inspire confiance !
...
Heureusement, il n'est là que pour faire une première info. pour ses collègues.
...
1H
...
2H
...
(pendant ce temps, alors qu'il passe à côté de nous des dizaines de fois : à aucun moment, il ne pense à nous dire qu'un médecin va venir ou combien de temps il reste, ou... : rien qui montre qu'on existe ! C'est toujours agréable !)

Hop, une gentille interne me reçoit...

... et me demande plein de choses : mon âge, si j'ai des allergies, ce qu'il s'est passé, etc.
... regarde vite fait mon truc (oui, la chose qui était il y a 4 jours une belle cicatrice et qui la ressemble plus à une sorte de beurk purulent, aux couleurs dégueu...) et va vite voir une autre, médecin elle.
Là aussi, je me sens en confiance et pris en charge comme il faut !
L'interne avait l'air plus en panique que moi ! Mais au moins, elle n'a pas fait semblant de savoir et a tapé un compte-rendu fidèle de la situation.
...
La médecin arrive et hop, branle bas de combat : radio, prise de sang, etc.
... voire hop, réopération !
Mais elle ne dit rien ! Juste un "tu vois : les comme ça, faut les pousser !" en s'adressant à l'interne !!!
Sic !
Sous-titres : "Les" <= c'est visiblement les "moi"... "les pousser" <= euh...
Heureusement, je n'ai perçu qu'un conseil d'une expert à une novice et non du mépris envers le patient que je suis... Mais la formule est top !
Cette fois, conseillé par Cla, Andréa, Harry et d'autres, je ne me laisse pas faire et pose quelques questions : "que va-t-on me faire ??? Please !!! Ouinnnn !!!" (ben, oui, vaut mieux en rajouter un peu !) Et c'est quoi "pousser" ??? <= ben, en fait, c'est leurs faire passer à l'étape d'après : c'est-à-dire les admettre dans le hall de soins... le graal en fait ! (les autres restent à la porte des urgences et sont réexpédiés vite fait !)
...
La gentille interne me répond qu'on va me faire : "radio et analyse de sang... Après, on verra !"
Ok !

Apparté :
"Euh... Je pensais être juste venu pour (je pensais) avoir quelques antibios et faire peut-être un drain pour évacuer un pus sous-jacent éventuel !
N'ayant ni fièvre, ni douleur importante, je ne m'attendais pas à l'artillerie lourde !!! "
...
Idée noire : faut amputer ??? lol (jaune quand même !)
...
Un gentil brancardier m'emmène en radio...

... m'emmène en radio...

... m'emmène en radio ! :-)

Ben oui, à Mondor : les urgences c'est...
là...
et la radio, c'est plutôt... ...
ici...
soit à 700 mètres !!! (Si, si ! <= enfin, selon le brancardier ! <= un peu marseillais je vous l'accorde !)

Heureusement les couloirs sont hyper-sympas ! <= Pierre-Yves sait de quoi je parle !!! <= nous jouions dedans quand on était minos. - nos mères y travaillaient. Lol!
(J'hésite entre le jaune pisseux et le kaki caca !)
...
Là, ça va vite ! Pied, cheville et hop genoux ! (Pour le plaisir ?! <= la crise financière ? Ici, connaît pas ! J'aurais dû demander une radio des poumons pendant qu'on y était ! Dommage !)
...
Retour aux urgences...
On me met dans une chambre alors que je suis plutôt un cas léger (et que le service est blindé ! <= les gens s'entassent dans le hall central...)
30 minutes...

Un médecin orthopédiste me voit et me rassure : tout va bien ! (les analyses sont bonnes, les radios aussi !)
Et il préfère même ne pas mettre d'antibios car ça évite de développer un truc résistant.
C'est sa théorie... <= bizarre encore !
Ca sent un peu l'objectif : "dehors !"
Mais bon, j'ai peu envie de rester dans le coin ! Donc, j'acquiesce !
(<= pour celles et ceux qui n'y connaissent que dalle : je ne vois pas en quoi ne pas lutter contre des petits microbes favorise les gros... Mais bon ! Je n'ai fait qu'un D.E.U.G. et le môssieur - qui ne parle pas hyper-français au passage <= mais pas parce qu'il est étranger ! Sic ! - m'affirme que c'est comme ça en orthopédie...)
...
Au moins, il me donne un conseil : au moindre truc : aller plutôt à Ambroise Paré ou à la Croix Saint Simon... "parce qu'ils ont des chambres stériles, eux", il me dit.
(Quand je disais à certain-es que Mondor, ce n'est plus ce que c'était !)
...
1H...
...
1H30.
...
Pipi !
Oui, c'est con ! Mais parfois, on a des envies simples !
...
Sur un lit, avec des barrières et sans aucun moyen d'appeler : la sonnette étant hors de portée...
...
Je gueule !
Je fais des signaux de lumière : comme les indiens avec les nuages... (avec un genre de projo - comme chez les dentistes - fixé sur le lit)
Je gueule,
fais des signaux...
Je g...
f...
...

Rien !
Personne !
...
[Pour que vous compreniez bien : je suis à 10 mètres du coeur des urgences !!! Et de plus de 20 personnels qui gèrent des 10nes de malades...
Mais visiblement, dans une chambre TRES bien isolée et insonorisée !!! Sic !]
...
PIPI !!!
...
N'étant pas totalement invalide, c'est risqué mais je décide de me rhabiller, de descendre de mon lit (hyper haut !) et d'y aller tout seul !
Là encore, c'est énorme : je sors de ma chambre avec ma perf. déperfée à la main, en habit, en béquilles...
Et je suis plus invisible que dans le métro parisien !!!
Si, si !
C'EST ENORMEUHHHH ! <= il y a au moins dix personnels dans la salle dans laquelle je viens d'apparaître dont au moins 6 juste devant moi !
Pas un ne fait comme s'il m'avait vu !
Je continue donc vers ma délivrance !
...
...
Après l'intermède privé ( ;-) ),
"un peu" énervé : je fais quand même remarquer qu'il y a un souci de prise en charge/procédure et là, une infirmière (en chef a priori) me répond mal. <= euh ? Je frappe ? Je crache ? Non, j'en reste baba et attends sagement une consigne.
Les jeunes infirmières baissent la tête... et les autres malades me regardent compatissants et suppliants aussi... (eux, les pauv'! ne sont pas sortis de la galère !)
...
On me dit qu'on va venir et de retourner dans ma chambre.
...
La médecin des urgences revient et me dit qu'elle ne m'avait pas oublié. Mmmm <= le pb. est : pourquoi la croirai-je ?

Elle me donne le compte-rendu et appelle une infirmière.
Gentille... mais elle me fait un pansement mini sur ma plaie maxi ! C'est sûrement un nouveau concept ou une question d'économie...
...
Je remets mon harnachement et je sors !
OUF !!!

En tout : je suis rentré à 10H et sortis autour de 18H20...
Quel beau samedi !

Ben, en fait : VIVE les urgences de Kourou !!!

CQFD